Une Vie ou deux ...

Qu'elle devient laide cette F. qui n'a de glorieux que son passé. Douce ironie (bien sûr) !

Ce n'est pas que je veuille spécialement cracher sur la F. car l'histoire (ou le présent) des autres pays n'est pas forcément meilleure, mais étant citoyenne française (B***** ne pourra même pas me l'enlever!) je me permets de porter un jugement sur la vie en F.

Pour beaucoup de personnes qui émigre la F. est un rêve, une utopie, pour autant on ne pourra jamais dire réellement si la majorité d'entre elles regrette d'être venue au vue de leur vie en F. Elles espèrent des meilleures conditions de vie au pays des droits de l'Homme. Quelle déception à l'arrivée je suppose!

Tout ça pour finir entassé dans une cité ou un bidonville, ne jamais trouver de travail décent et être toujours considérer comme un étranger même au bout de 15 ans.

Et ça, ce n'est qu'un constat et ce n'est pas là où je voulais en venir.

Le problème est cette appellation de "pays des droits de l'Homme"! Ce n'est pas parce que la population étaient en train de crever et que quelques penseurs voulaient le pouvoir, que tout ceci est synonyme de réelle liberté!

Peut-être que l'intention de départ était bonne, mais ce traité a-t-il réellement été appliqué? Depuis quand les colonies n'existent plus en F.? La bourgeoisie n'a-t-elle pas remplacée la noblesse d'antant  en quelques sortes? Y-a-t-il une réelle égalité des chances?

BREF on pourrait se poser des tas de questions de ce genre...

J'ai la critique facile en ce moment car je suis énervée contre ce système.

Je n'arrive pas à trouver de logement, jusque là rien d'étonnant vu que je n'ai pas de travail et que je ne sais pas encore si j'aurais le droit d'avoir le statut d'étudiante.

Mais le fait que l'agence n'accepte pas non plus le dossier de ma soeur (enfin il faut garder espoir, un avis n'est pas celui de tous) alors qu'elle a un nouveau contrat (bien qu'un cdd encore et toujours).

Ca peut se comprendre effectivement qu'il ne veuille pas louer à un fausse chomeuse (car pas de chomage) et une intérimaire mais comment faire pour partir de ce sympathique trou à rat?

J'aimerai tellement ne plus avoir à dormir dans la même pièce que ma soeur (même si ça sera au milieu du salon certainement ou alors dans un 15m² mais rien qu'à moi)!!! Je savais que je n'étais pas débrouillarde mais là je ne vois pas d'autres solutions que l'attente malheureusement.

Ainsi ne serai-je pas un cas isolé!

D'autres procrastinateurs rôdent dans ces rues.

Perdus entre les méandres d'une société qui ne les comprend pas, d'une vie qui file à toute allure alors qu'ils réfléchissent encore aux actions repoussées.

Certains auront des remords tandis que d'autres couvrent en fait une dépression chronique.

Une piètre image de soi, une réelle envie d'arrêter de tout repousser et de se juger capable nous rassemblent et ressemblent à un de ces nouveaux troubles du 21ème siècle.

Y arriverons-nous sans aide psychologique ou autre analyse?

Sait-on soigner ces nouveaux maux que l'homme a créé lui-même?

N.B : N'ayant pas effectué de recherches très profondes, il est possible que je me trompe et que cette affection date de plusieurs siècles!

La chaleur, le farniente, la recherche d'un emploi, la mise en route des révisions pour la rentrée scolaire, internet, les séries en streaming, etc...

Des excuses, je sais mais c'est tellement bon de ne pas s'analyser, se critiquer un instant!

Oublier l'amertume de ses actes.

Se laisser aller à l'allégresse passagère.

Repousser les contraintes.

Voilà un été prometteur!

Et pourtant, elle est toujours là, cette maudite conscience. à me rappeler que si on ne me garde pas c'est la faute de mon attitude. Cette faculté de dresser une barrière entre les autres et moi qui m'empoisonne la vie. Ce besoin constant d'être dans une bulle. On dirait de la fausse timidité, largement surjouée.

Marre d'être une gourde qui ne sais jamais où se placer, quoi dire, quoi répondre, maladroite autant dans les gestes que dans les paroles. Les gens détestent ce genre de personne, moi la première, qui ne mettent pas à l'aise, voire qui crééent un malaise!

Quand comprendrais-je enfin que ce n'est pas une agression lorsque quelqu'un s'adresse à moi? Quand sortirais-je de cette foutue coquille? Ce pseudo-cocon qui ne m'a jamais protégé de mon seul ennemi : MOI. 

Plus je réfléchis à tout ça et je me dis qu'un psy m'aurait été bénéfique, ou du moins une analyse. Cette page est là pour ça hélas.

Car ce n'était pas le but initial, moi qui m'étais jurée de ne pas parler de ma petite personne.

Un article ou deux auraient sans doute mentionné mes prouesses de jeunesse et le reste n'aurait été que de l'imaginaire, des brouillons d'une événtuelle nouvelle ou une pseudo-analyse des faits d'actualités.

Bref, des choses intéressantes.

On est loin de tout ça (vous l'aurez sans doute remarqué).

C'est difficile d'habitude de trouver un titre qui corresponde parfaitement à ce que l'on veut raconter. Je dois avouer que celui-ci ne reflète que trop bien ma situation.

Je vous ai déjà informé sur mes 3 années d'histoire chaotique avec lui. Trois années faites de ruptures, de réconciliations, de complications mais d'un besoin l'un de l'autre certain. D'amitié ou d'autre nos vies se croisaient, s'organisaient l'une avec l'autre.

Mais depuis hier, un mur s'est dressé. Insurmontable (?) pour le moment. La frontière de trop pour moi.

Je n'arriverai pas à surmonter ça. Trop de principes. Suis-je simplement stupide de me décider maintenant surtout ne sachant pas le mal commis?

  Pourtant, je ne pourrai pas. Il vient de me perdre à tout jamais. Peut-être resterais-je son amie. Je ne peux même pas répondre pour l'instant. Tout dépendra de la faute et du temps de cette "punition".

Ai-je honte pour autant? Est-ce ma faute si mon peu d'éducation ressort sur ce sujet?

J'avais déjà "oublié" une fois. Alors deux, hors de question!

Je refuse d'être la femme qui patiemment attend que son bonhomme sorte de prison. Ils n'ont qu'à réfléchir avant d'agir. C'est trop facile de se dire que quelqu'un t'attendra toujours, trop facile de recommencer puisque bobonne sera toujours là pour pardonner.

Et bien non, le pauvre doit être mal tombé avec moi! Je ne trouve pas du tout "cool" le fait d'aller en prison. Et ce même si j'ai été un temps soit peu une rebelle en herbe.

J'ai peut-être un avis trop tranché sur cette question. Enfin tout dépend du délit bien entendu. Il est évident que je ne pardonnerai certainement pas un braquage, un viol, un meurtre enfin ce genres d'infractions qui sont plus ou moins réfléchies!!! Remarque, que pardonnerais-je réellement? 

Il est vrai que je ne conte plus mes déboires du moment! Y-a-t-il une bonne raison à cela? Peut-être ou peut-être pas d'ailleurs.

Est-il intéressant d'entendre toujours la même histoire narrée sous différentes formes et saisons?

N'est-il pas plus important de se protéger de certaines opinions que l'on connait déjà lorsque l'on sait qu'on fait fausse route?

Ou est-ce simplement le déni de la réalité qui nous pousse à nous fermer?

Tout, rien, autre chose. Que je le sache on non.

J'aurais pu vous dire l'impatience et la fierté qui m'anime en ce moment. J'aurais du vous parler de ce grand pas vers la rédemption qu'est mon inscription à la fac.

Ce sont des choses pourtant cruciales dans ma quête du bonheur, enfin du changement.

Je refuse. Aucun de ces points ne me torture sincèrement. Ai-je pensé ne serait-ce qu'un jour que le manque de diplômes, de travail gratifiant me tuerait?