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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 21:33

           Agie était une jeune fille ordinaire qui n'avait de but dans la vie que de la vivre à fond. C'est pourquoi sa vie n'était qu'une succession de petites histoires toutes différentes les unes-des-autres et peu recommandables...
Agie ne faisait pas partie de ces jeunes filles sûres d'elles comme ces ados si parfaites qu'elle croisait dans son lycée ou dans la rue. Elle se demandait même comment était possible autant de "perfection", de "beauté" dans un seul corps et où étaient les bonnes fées qui tournaient autour de leurs berceaux. La plupart des adolescentes normales devait se contenter d'un seul attrait physique plutôt charmant: des beaux yeux, un beau sourire, une belle poitrine, mais le tout jamais coordonné ensemble. Agie avait de beaux yeux mais beaucoup de tâches de rousseur. Quand on la complimentait sur ses magnifiques cheveux blonds (foncés) naturels, elle ne pouvait s'empêcher de songer à sa petite poitrine tombante de ses larges épaules. Celle-ci lui faisait penser à ces athlètes russes masculins dans les années 50/80 à qui il poussait  des "seins" à force de gober des amphétamines et qui finissaient tous par ressembler à "Frankenstein". Ses copines lui faisait souvent remarquer que Jane B. était éblouissante encore maintenant, mais il est vrai que Agie avait une carrure plutôt forte et que ce genre de comparaison la vexait profondément car Jane B. faisait plus office de moineau que l'on a envie de protéger et d'adopter. Cela dit, Agie n'était pas repoussante non plus.
      
            C'est pourquoi un soir d'octobre, Agie se décida à attaquer. La solitude était un fardeau qui alimentait sa pseudo-dépression depuis toute petite. D'ailleurs, elle n'avait jamais vécu seule même si elle n'habitait plus avec ses parents depuis longtemps déjà. Ses quelques amis la soutenait souvent et l'aidait à sortir de son amorphisme envers la vie. C'est dans ce contexte, lors d'un petit concert de quartier qu'elle rencontra son "premier". Elle commençait à être éméchée, lui aussi sûrement et sa colocataire n'était pas là ce soir. Agie se laissa emporter dans les allers-retours de "cupidon", ravie de sa nouvelle naissance. Cette petite aventure fit renaître un soupçon d'estime en elle-même, car désormais elle savait qu'elle pouvait plaire. C'était une émotion si forte que si il lui arriverait de douter, elle se rapellerai ce moment et toute cette confiance ressurgirait.

 
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 21:05


        << Si tu lis ceci, c'est que je ne suis plus. Les entrailles de la Terre ont laissé mon âme et englouti mon corps.
Elle vagabonde dans le Néant ou peut-être ailleurs, je ne sais pas. Rien. Je ne suis plus.
L'as-tu peut-être su ? J'y avais cru, à ton retour imminent, à ces retrouvailles méritées après tant de souffrance, de silences. Mais si tu lis ceci, c'est fini. Mon âme torturée te laissera en paix désormais.>>
           Voilà ce qu' Agie avait laissé. Etait-elle réellement passée de l'autre côté ? N'était-ce simplement qu'un appel au secours ? Elle seule le savait. Et maintenant, c'était peut-être trop tard. J'aurais dû lui dire que la souffrance faisait partie de la vie, qu'il y avait toujours une deuxième chance avec quelqu'un d'autre, que le Grand Amour n'existait que pour les princesses des contes de fées. M'aurait-elle écoutée ?

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 21:35

LSM


Les Sales Majestés et nous c'est toute une histoire !
            Trop de d'adolescents se laissent emporter par les paroles des chansons qu'ils écoutent ! Ces chansons qui nous parlent, soi-disant, qui nous ressemblent. Toutes les personnes qui ont une once de sensibilité ou qui ont connu un "chagrin d'amour" ou pire, se sont déjà tournés vers la musique pour y remédier. Le plus souvent, cette musique est triste et permet d'évacuer son chagrin, de se soulager. Pour nous, ça n'a pas été le cas: la majorité des chansons que j'ai écouté pendant mon adolescence m'a rendu encore plus triste et déprimée !
            Cependant, il n'est pas forcément bon de faire des généralités. Ce n'est pas parce que je suis hyper-sensible que c'est la musique qui m'a influencée et fait faire certaines choses. Il est vrai qu' écouter une chanson en boucle pendant des heures n'est pas spécialement une bonne idée quand on est en phase dépressive et que cette chanson parle de mort, etc ! Mais je pense que la plupart des actes malsains commis, auraient été exécuté malgré tout; en particulier, la cicatrice que j'ai sur l'avant-bras ou l'absorption de drogues pour s'amuser ou se sentir mieux.
             Quand nous avions quinze ans, nous étions accro à Nirvana, amoureuse de Kurt Cobain et fan de gros rock (bien lourd).  Nous pensions devenir des rocks stars, avoir un destin spécial, être différentes... Bref, comme tous les adolescents! Puis nous devenions des pseudos-groupies, bavant devant les groupes lors de leurs concerts, espérant se faire remarquer dans une foule de minettes plus belles que nous. Ah l'âge ingrat...

  Plus tard, j'ai découvert le ska, le reggae, j'allais au concert de Tryo, de La Ruda Salska,etc. L'ironie c'est que c'est à cette période, que j'ai commencé à fumer de "la drogue" (lol), pour parfaire le cliché! Pourtant, j'écoute toujours du ska mais que je ne fume plus (ni drogues, ni cigarettes) !
              Je ne sais plus exactement quand j'ai découvert le punk, je me rapelle que ma soeur en écoutait au milieu de Ben Harper, Mano Solo, etc. Je crois que quand nous avons emménagé , beaucoup de cd se sont retrouvé dans mes mains et que j'ai redécouvert  certaines chansons. Ma soeur, "m'interdit" encore de nos jours d'écouter les sales majestés, les bérus,etc devant elle ! Ce qui est à peu près normal étant donné les tags que nous avions fait à l'appartement remplis de paroles des Sales Maj'. Ces paroles semblaient tellement nous correspondre à l'époque ! "Non je ne crois plus en vous, c'est une histoire de dégoût...", "Je suis fier, fier de ne rien faire", etc Toutes les chansons se sont retrouvées sur les murs, les plafonds, le parquet, les portes. Nous avions complétement perdu la notion de réalité. Nos cerveaux noyés à grand coup de whisky, pastis, bières; nous étions alcooliques depuis deux ans. Pris dans une impasse, nous avons pris au mot les paroles et sommes parties "à l'aventure" ...
     Tous ces épisodes terminés, il m'arrive quand même de réécouter avec plaisir le live des Sales Majestés, celui des Bérus, dans mon i-pod (ou de l'entendre quand nous allions en teuf ) mais sans forcément prendre au pied de la lettre les paroles même si je suis d'accord avec la plupart d'entre elles... Il n'est pas toujours bon d'appliquer ce que l'on pense !

Le plus drôle c'est que j'arrive à trouver cette chanson mais impossible de trouver les sales majestés ou les bérus !!! Allez comprendre

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 22:18
         Je ne sais pas vraiment comment on se retrouve à la rue...Chacun à sa propre histoire mais la plupart commence ou termine avec l'alcool, ou la drogue, ou une dispute familiale.
En premier ça a été l'alcool, on était jeune, on avait notre premier appart', elle était à la fac, j'étais en terminale.
On commençait par sortir dans les bars, aller "en boîte", aux soirées étudiantes, etc... Au début, c'est bien ! c'est festif, puis c'est chez soi, une moins bonne qualité pour plus de quantité, etc ...
ça aurait pû commencer par là en fait, mais pour nous ça remontait déjà aux médicaments que l'on prenait qd on avait 15 ans pour avoir des hallucinations; pour elle à de graves épisodes alcooliques l'années d'après, etc
           Je ne vais pas raconter tout en détail (trop long, trop chiant) je vais juste faire un aperçu pour mes lecteurs (mon chat et peut-être la fille en question) , un bref plan que je modifierai à ma guise en rajoutant ou enlevant certaines choses...
           Je ne me rapelle que trop bien de cette journée où j'aurai (nous aurions) dû rester au lit, On avait déjà bu une bouteille de whisky ce qui était largement suffisant mais nous croyant déshydratées, nous avions voulues en racheter une ! Mauvaise idée, mauvaise rencontre ... 
           ça devait être à cause du whisky quotidien, je sais pas ce que je lui ai trouvé !
ça me dégoute tellement rien que d'en parler... Il avait 23 ans, était sdf (dormait dans un parking avec tous ses amis sdf, toxicomanes,etc) et surtout alcoolique ! une des pires choses : les tremblements, les doses obligatoires pour être bien ds la nuit et dès le matin, la diarrhée eternelle, l'anorexie ou au contraire la boulimie (pour moi et ma copine) et surtout le fait d'être constament ridicule et de ne pas s'en rendre compte ... je passe les mensonges, le vol, les bagarres, la violence en général, la non-activitée (boire est l'activité principale de tous les jours) , etc
            Suit alors la perte du logement (plus de sous car tout passe ds l'alcool, les plaintes constantes des voisins => pétition ds l'immeuble pour que l'on se fasse expulser, achat d'animaux intempestifs en liberté, dégradation de l'habitat => tags sur les murs le plafond, le parquet,etc);  et sans logement, vient le parking !
En partie à cause de lui qui m'a plongé définitivement ds l'alcool elle et moi, nous nous sommes retrouvés dehors.
            En été ou  le premier mois, la rue c'est une sensation de liberté (d'où la nombreuse présence de "zonnards d'été") tu tapes un peu la manche le matin pour t'acheter à boire et tu te poses ds un parc le reste du tps et là tu rencontres pleins de gens différents et pas forcément que des "zonnards" ... je détaillerai plus tard !
             Pour l'instant ça a pas l'air si terrible vu comme je raconte ça... mais bizarrement  j'en garde un mauvais souvenir....
Je parlerai plus tard, du fait de ne pas se laver, d'avoir la gale, de dormir très mal par peur de se faire taper pdt la nuit, de se faire voler (et oui ! même qd t'as rien lol) ou de se faire aggresser, etc
            Heureusement pour moi ça a duré un an et je ne veux plus jamais y retourner mais j'y repense encore trop souvent ...
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 21:36

 

           Mais comment font les gens pour se faire des amis ? Les personnes timides sont-elles condamnées à passer leurs soirées seules et inactives devant un écran d'ordinateur ou de télé ? ça fait 5 mois que je suis arrivée, je me suis trouvée un travail et un copain mais je continue mes soirées solitaires...
          Je ne connais quasiment pas ma nouvelle ville  ! j'ai l'impression que les évenements se succèdent mais que rien ne change réellement au fond. ex : je dors toujours sur un faux matelas sur le sol du studio de ma soeur, qui heureusement n'est pas souvent-là, J'ai trouvé un copain qui pour une fois n'est pas un drogué, (enfin un"vrai") un sdf ou un ancien taulard, mais qui au final passe tout son temps devant des jeux vidéos (wow), ne m'a jamais dit "je t'aime" au bout de 4 mois, veut que l'on s'installe ensemble mais change de sujet qd je lui en parle et n'a aucune culture générale chose que je déteste; par contre, il a des amis mais ceux-ci ne m'apprécient qu'à petite dose. Est-ce mieux qu'avant au final ?
           Pourtant tout avait bien commencé à partir de juillet, je m'étais inscrite sur zoosk un site de rencontres (où j'ai fait la connaissance de mon chéri), j'avais fait un essai dans un restaurant nul mais j'étais qd même aller boire un verre avec mes collègues et j'avais même réussi à me taper l'un d'entre eux ... je pensais alors me faire des amis mais je n'y suis jamais retournée (la honte du lendemain) ...
            Le gros problème avec moi, c'est que l'on ne m'entends pas qd je parle (un handicap pour une serveuse), que je rougis comme une pivoine lorsque l'on s'adresse à moi et que je ne vais pas vers les gens pensant que nous n'avons aucuns intêrets communs et donc pas de discussions possibles... à vrai dire, c'est de la fausse timidité, certe je ne prendrai pas la parole en assemblée mais je suis capable, en me forçant un peu à amener une conversation ou à faire mon pitre en public... je suis donc "sauvage" et ça c'est mille fois pire :( !
            Me voilà donc "seule" dans cette ville inconnue (mon copain habitant loin), ayant quitté Paris pour Lyon, où je n'ai pas l'impression contrairement à ce que tout le monde m'avait dit, que je m'y sens mieux ...
Ce qui fait que je suis ici à raconter ma vie à un écran; au moins ça occupe et ça passe le temps aux gens timides ou solitaires (sans forcément le vouloir) comme moi . 
Come as you are ...
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